mercredi 25 mai 2011

A mes mistons

La lecture de ce billet publié par le master blogger nommé Tambour (@ TM : j'attends ton chèque), a fait remonter en moi beaucoup de sentiments, beaucoup d'interrogations et au final une sorte de déprime diffuse.
J'avais fait part de tout ce mal être il y a quelques jours à mon loulou lorsqu'il m'a rejoint à Nevers, où je réside encore cette semaine.
Et je m'ennuie.
Et je cogite.
Je pense à tout ce que pourrait être ma vie après. A la fin de l'année quand j'aurai quitté la maison, que j'aurai achevé d'avoir blessé mes enfants.
Ma fille est infernale en ce moment, elle fait des tonnes de caprices, elle pleure à tout propos, elle ne cesse pas de nous interroger à propos de l'amour que nous lui portons. Bref, elle sent ce qu'il se prépare. Nous avons décidé de lui parler ainsi qu'à son frère cet été pour les préparer.
Mais j'angoisse beaucoup à ce propos. Et je culpabilise déjà aux pleurs qu'ils vont verser, au fait que peut être leurs résultats scolaires vont baisser, eux qui sont si bons élèves. Et s'ils tournaient mal, est ce que ce ne serait pas ma faute?
J'ai peur de les perdre, de perdre leur amour.
Pourtant je ne peux pas faire marche arrière car ma vie n'est plus celle que j'ai vécu.
Je vous aime mes chéris et si un jour vous lisez ces gribouillages, sachez que pas une seconde depuis que vous êtes nés, mon amour pour vous n'a cessé de grandir.
Je vous aime.


Pourvu que toujours...

1 commentaire:

  1. Mais eux aussi ils t'aiment. Et je suis sûr qu'ils t'aimeront tout autant lorsqu'ils sauront.

    Ps : pour le chèque, heu... comment dire ? ^^

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